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Les Origines de Tidsid Canyon - 2

7 août 2005

 

 

 

Léodée, Andricet et Falaël

xxdebut

Léodée Legodon de Montvély, Andricet Callot et Falaël Dareyeur quittèrent leur première patrie pour chercher gloire et fortune de ce côté-ci de l'océan. Se peut aussi qu'ils fuirent, celui-ci le gibet, celui-là la prison pour dettes, ou le troisième l'enrôlement forcé... Léodée était le plus riche, mais le plus coléreux, Andricet était le plus astucieux, mais le plus déscrupuleux, Falaël était le plus résistant, mais le plus indécis. Pendant des années, ils explorèrent tout le Nord de la Simérique, le long du fleuve Missimssimppi et de ses affluents, tels l'Arkansims et le Missimsouri.

Lydelle, épouse d Andricet, est amie avec Siliane

Après bien des années d'aventure et de course dans la sauvagerie, les trois compères, l'âge venant, revinrent dans les forêts de l'Est, où Lydelle, l'épouse d'Andricet, attendait son mari depuis longtemps déjà. Tous trois voulaient fonder famille, bien que Falaël, épris sans espoir aucun de Lydelle, depuis le premier jour où il l'avait vue, ne regardât point les autres femmes. Chez Lydelle et Andricet, Léodée rencontra Siliane, une jeune femme avec qui depuis peu Lydelle s'était liée d'amitié.

Leodee finit par etre seduit par Siliane

La première impression que Siliane fit à Léodée ne fut guère flatteuse ! Mais celle-ci, éblouie par l'immense fortune de Léodée, n'eut de cesse de le séduire. C'était grand prodige, dit-on, de voir comment ce Sim, rompu aux plus cruelles batailles et à toutes les embûches de la vie, se laissait gouverner par les gracieuses mignoteries de la jouvencelle ! Elle fit usance à son endroit de tant et tant de mines doucereuses et de cajoleries, qu'il ne tarda pas à être d'elle raffolé. Il lui demanda sa main, et ils se marièrent.

Les émigrants anglophones chassèrent les francophones

Siliane appartenait à un peuple venu lui aussi de l'autre rive de la Grande Eau, car chaque jour voyait de nouveaux navires débarquer sur les rivages des forêts de l'Est. Le pays pourtant si vaste semblait trop exigu pour tous ces arrivants. Chicaneries et querelles devinrent quotidiennes. C'est grand dommage que tous ces Sims ne parvinrent pas à cohabiter pacifiquement. Mais le voulurent-ils vraiment ? Et pourtant que sommes-nous, nous les Sims ? Sinon des grains de poussière virtuelle disséminés dans les mutiples recoins des barrettes du cyber-espace ?

Les explorateurs décidèrent de partir

Nos explorateurs balancèrent quelque temps avant de prendre le seul parti possible: partir. Car Siliane, qui eût préféré rester près de son peuple, et Andricet, qui mûrissait en tête un grand dessein, tenaient pour demeurer, quand Léodée, se sachant toujours trop prompt à dégainer, et Lydelle, qui ne laissait pas de s'inquiéter pour le sort de l'enfantelet qui grandissait en elle, tenaient pour le départ. Et c'est l'avis du moins résolu des cinq, Falaël, suivant comme à l'accoutumée le parti de Lydelle, qui emporta la cause !

Arrivés à Tidsid, ils durent labourer prou !

Pourquoi fut-ce à Tidsid qu'ils s'arrêtèrent ? 
Se peut que, bien des années auparavant, leurs pas les eussent déjà conduits céans ? Et qu'ils se souvinssent du chaleureux accueil qu'ils reçurent des habitants ? Ou que l'incommodité de ce quartier désertique fût le meilleur rempart contre la cupidité de nouveaux venus avides d'argent facile ? Car l'insufférable touffeur de l'air empêchait que toute plante y poussât aisément. Ils durent tout le long du jour âprement labourer et ne point pleurer leur peine.
Pour ne donner qu'un exemple, l'édification de la plus rudimentaire hutte requérait l'acheminement de tant et tant de troncs, charroyés à grande débauche d'efforts depuis les forêts alentour, que le renoncement maintes fois les tenta.
Allaient-ils, à peine arrivés, repartir pour toujours ?

 

 

 

Publié dans Les Origines de Tidsid Canyon

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