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Le Conte de la Petite Oie Triste - dernière plume

7 janvier 2006

 

 

 

 

 

xxdebut
Caillou brun, caillou gris, mon chant va finir ici
Caillou gris, caillou brun, entends-tu mon vrai refrain ?

 

 

Résumé du Conte de la Petite-Oie-Triste - 2e plume

Les naissantes amours de la Petite-Oie-Triste et de son Bel-Oison étaient contrariées par
l'inexorable approche de la migration. Le Jars-Noir insistait pour que le Bel-Oison prépare son voyage,
mais l'Oison négligent ne pense qu'à sa belle, provoquant mille éclats par ses enfantillages.
Croyant que le Jars-Noir cause tous leurs tracas, les deux oisons s'emballent : ils veulent lui faire mal,
et la Petite-Oie-Triste, tremblante et décidée, abat par la pensée le saule du Jars-Noir !
Devant la souche du vieux saule, constatant les dégâts, le Jars-Noir chagriné appelle Bel-Oison...

Caillou grêle, caillou frise, s'il se cogne qu'il se brise

 

Le Bel-Oison veut disculper la Petite-Oie-Triste

Le Bel-Oison penaud, pâle et défait, s'avance, il craint que maintenant les vrais ennuis commencent,
la peine de son père vibre dans tout son corps, et il lui faut pourtant mentir, mentir encore.
Si on apprend comment le vieux saule est tombé, les deux Oisons seront pour toujours séparés !
Il lui faut faire le vide, le vide dans sa tête : ôter toute trace d'elle, pas même une silhouette...

Cendre sauge, cendre d'orge, grosse boule dans la gorge

le Jars-Noir pardonne au Bel-Oison et lui évoque son enfance

Bel-Oison est fin prêt, il se sent si coupable qu'il serait libéré de pouvoir s'accuser.
Mais le Jars-Noir l'arrête et dit : "viens, petitou, viens t'asseoir avec moi sur le banc du jardin,
serre-toi contre moi, oui, comme autrefois, quand tu étais poussin. Et il n'a plus parlé,
il a juste lancé des images passées, où Bel-Oison se voit il y a bien des années,
quand il avait encore du duvet sur le crâne, et que sa soeur et lui suivaient leur mère partout,
deux mignons canetons dans le sillage d'une cane

Palme fraise, palme essence, insouciance de l'enfance

Le Bel-Oison se souvient du vieux saule

Il se revoit ainsi, contre son père blotti, ils regardaient au ciel les courbes des nuages,
épousant de leur onde le saule et ses branchages, ce même saule-là
qui n'est plus qu'une souche, immobile et sans vie, mort que plus rien ne touche

Herbe folle, herbe rouille, qui caresse et qui chatouille

le Bel-Oison doit consoler le Jars-Noir

La douceur du Jars-Noir l'étonne et le surprend, il aurait préféré que la foudre le broie,
plutôt que ressentir ce sentiment poignant de devoir consoler son père, son père qu'il a blessé,
il se sent tout petit et plus grand à la fois, car la peine à présent en lui s'est enfoncée

Ronce mûre, ronce ortie, toute fissure s'agrandit

le Bel-Oison ne sait plus quoi faire

Cette souche l'obsède et le remords le ronge, il met les becquées doubles pour apprendre à migrer,
mais supporte toujours tout le poids du mensonge, il ne voit pas comment se taire plus longtemps,
mais ne peut dénoncer celle qu'il aime tant. Alors il cherche il pleure il rumine il attend,
et son coeur se déchire, son coeur est déchiré

Eau miracle, eau pistache, frotte frotte plus de tache

la Petite-Oie-Triste attend elle aussi

La Petite-Oie aussi attend anxieusement de revoir son Oison
elle n'ose plus penser de peur de se trahir, alors elle simule une indisposition
mais sa mère l'observe avec un fin sourire, intrigué, inquiétant ?
Elle, elle voudrait tant agir ! Elle a confié ses ailes aux ailes de l'Oison,
et espère chaque instant le voir venir vers elle, vers elle comme avant !

Fièvre miel, fièvre tulle, d'abord douillette et puis brûle

le Bel-Oison craque

Déjà les tourterelles, les foulques, les sarcelles sont partis vers le Sud en déployant leurs ailes,
déjà les becs des oies hument le meilleur vent, quelques jours, quelques heures avant le grand moment,
le moment du départ vers les régions d'hiver.
Et quant au Bel-Oison qu'on croyait assagi, décidé lui aussi à migrer loin d'ici,
pour lui rien n'a changé, il est désemparé, il ne peut pas partir, il ne peut pas rester,
alors il a craqué, alors il a fugué. Et on comprit trop tard qu'il vola vers le Nord,
voulut-il fuir encore le lever de l'aurore ? Mais nul ici jamais, jamais ne l'a revu

Bise blanche, bise lente, siffle en plainte lancinante

la P-O-T se sent abandonnée

Le Jars-Noir est parti, il n'a pas pu attendre le Bel-Oison qu'il croit n'avoir pas su comprendre
La Petite-Oie-Triste elle, reste là sans bouger, elle a le sentiment qu'il l'a abandonnée.
Et cette punition est la pire de toutes qu'on ait vues infligées aux filles de Toun'touth.
Alors elle est restée. Elle est restée prostrée. Elle n'a pas pu migrer.
Et toute la journée elle guette les cieux, à s'abîmer les yeux.

Poix piment, poix bleuâtre, comment mon coeur peut-il battre ?

La Petite-Oie-Triste croit voir le Bel-Oison

Cent fois vers l'horizon, dans une ombre improbable, elle croit reconnaître l'ombre du Bel-Oison,
cent fois elle respire une verte bouffée, cent fois elle court vers lui, manquant de s'étouffer !
Cent fois elle s'est trompée, cent fois le froid l'accable

Fane lierre, fane rude, l'enfer c'est la solitude

La Petite-Oie-Triste attend le Bel-Oison... mais il ne viendra pas

Cette année-là, la Petite-Oie-Triste n'a pas migré. Ses aînés sont partis voler vers la chaleur,
elle, elle est restée là, debout dans les frimas, elle, elle attend son Bel-Oison,
son Bel-Oison qui n'est pas là. Elle, elle attend son Bel-Oison ? son Bel-Oison ne viendra pas.

Caillou faux, caillou blond, tombe à l'eau et coule au fond

 

Caillou brun, caillou gris, notre histoire est-elle finie ?
Caillou gris, caillou brun, m'entends-tu là-bas, au loin...

 

 


 

 

 

Publié dans Le Conte de la Petite-Oie-Triste

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