Des sites à voir... 

Les chroniques et histoires de Sims

Destins de Sims, par Phinealili

Anita Padbol, une chronique de mon amie Cilou


et toute une moisson d'autres histoires à découvrir
     en suivant cette liane...

 


Les sites généralistes :

SimSoucis, pour des Sims sans Soucis !

Sims Artists, un forum pour createurs et passionnes

Urbania, un site, un forum, et des copains !

 

et toute une moisson d'autres sites à découvrir
     en suivant cette liane...

 

Pour parler de Techet


Les forums où on parle de Techet:

Des nouveautés ?


Pour s'inscrire à la newsletter,

cliquer ici !

Derniers Commentaires

 

Le Conte de la Petite Oie Triste - 2e plume

12 décembre 2005

 

 

 

 

 

xxdebut
Caillou brun, caillou gris, notre histoire reprend ici
Caillou gris, caillou brun, veux-tu me tendre la main ?

 

 

Résumé du Conte de la Petite-Oie-Triste - 1re plume

La Petite-Oie-Triste et le Bel-Oison venaient d'échanger leur tout premier baiser.
Le Bel-Oison voulut contempler avec elle les beautés de la nuit.
Mais le Jars-Noir au front rigide, le père du Bel-Oison, refuse sans appel qu'il quitte la maison.
Alors le Bel-Oison lui a désobéi, car lui il veut aller voir la Petite-Oie-Triste,
il le veut à tout prix ! En douce il est sorti, il vole vers le nid de sa petite amie

Caillou sombre, caillou bleu, lance plus haut si tu peux

La Petite-Oie-Triste et le Bel-Oison eblouis l un par l autre

Ils se sont dit avec les yeux plus de mots en un soir qu'ils n'en pensaient savoir
Ils ont lu l'un en l'autre mille voeux amoureux, mille effrois délicieux,
encore tout étonnés d'un sentiment radieux, si fort et si fragile, si gracile et précieux,
qu'ils en oublient le temps, éblouis tous les deux par cette lueur en eux

Grain de blé, grain vermeil, le monde est plein de merveilles

Techet revient discretement

Le Bel-Oison revient au nid, sans bruit, le pas plus léger qu'une plume d'été.
Son sommeil est profond et sème dans ses rêves le visage espéré. Ah ! rêver de sa bien-aimée !

Meule perle, meule pin, bien à l'abri sous ces brins

Le Bel-Oison manque le college

Le matin vient, il dort encore, le matin passe, il dort toujours, le Bel-Oison rebelle  !
Il dort si bien qu'il n'a pas pu se rendre au collège, où il aurait appris à éviter les pièges
qui parsèment les routes des migrations annuelles, vents contraires, ascendants, nuages d'hirondelles,
courants traîtres, que sais-je ? lunes floues, averses de neiges...
Il faut faire ses gammes avant d'apprécier l'harmonie des arpèges...

Feuille fauve, feuille feu, file si loin de ce lieu

le Jars-Noir reprimande le Bel-Oison

Le Jars-Noir parle peu, mais ses mots sont amers :
tu m'as désobéi, tu n'es qu'un oisillon, à peine hors de ton oeuf tu crois tout maîtriser !
tu ne sortiras plus, tu resteras au nid ! Jusqu'au jour du départ vers les régions d'hiver.
Je dis que le voyage est long, je dis que tu dois t'entraîner.

Cosse pourpre, cosse croche, sourd est le son du reproche

le Bel-Oison se sent humilie

Le Bel-Oison se tait, il se sent humilié qu'on lui ait parlé comme un poussin nouveau-né.
Il se sent invincible, il cherche seulement où son plan a cloché. Plus de sorties, c'est trop rageant !
Ce voyage l'ennuie tant ! comment se séparer pendant autant de mois de son oie bien-aimée ?

Sable humide, sable bronze, les pas pèsent et s'enfoncent

Bel-Oison invite en cachette la Petite-Oie-Triste

Profitant d'un moment où il est seul au nid, le Bel-Oison puni invite son amie.
Il bâtit des idées pour demeurer ensemble et l'hiver et l'été,
mais s'indigne et s'échauffe, et se sent malheureux :
"il faudrait que mon père enfin me lâche un peu ! il dirige, il ordonne, il est toujours furieux !
suis-je si immature qu'il décide tout pour moi ? qu'il arrange ma vie selon ses propres choix ?
je vais quitter ce nid ! moi, je suis assez vieux pour voler où je veux, vers les plus verts des cieux !"

Bec amande, bec azur, gare gare à la cassure

La Petite-Oie-Triste partage la colere du Bel-Oison

Et la Petite-Oie-Triste partage sa colère : "Pourquoi donc le Jars-Noir se donne-t-il de grands airs ?
Je ne fais rien de mal, je suis toujours polie ! Il me toise d'en haut, on dirait qu'il m'évite
comme si j'avais la peste ! Je sais qu'il me déteste !"

Caillou rêche, caillou presse, qui marche pieds nus s'y blesse

Bel-Oison projette de détruire le saule

Le Bel-Oison n'est pas méchant, mais toutes ces tensions lui gâchent
des moments qu'il voulait voir parfaits... "A force qu'il me rabroue, je perds le goût de tout...
Je voudrais qu'il ressente à son tour la douleur de renoncer à ce qui lui tient tant à coeur :
ce saule que je hais, cet arbre, là, qui me rappelle tant mon père,
et ses façons autoritaires, il le taille, il le soigne, il en est vraiment fier...
Les feuilles sont plus longues que ses ordres sévères, le tronc plus dur encore que son regard de fer"

Ecaille ombre, écaille or, plaque lourde sur mon corps

La Petite-Oie-Triste abat le saule du Jars-Noir

"Si j'osais, j'abattrais d'une seule pensée, cet arbre détesté..."
La Petite-Oie-Triste alors a réagi : "Pourquoi pas ? Moi,
j'oserai ! Moi qui jamais
n'avais rien pensé contre lui, je lui offre un motif, motif pour qu'il me fuie !"
Et la Petite-Oie-Triste, concentrée, tout esprit, puise dans sa colère une telle énergie
qu'elle détruit d'un coup le saule du Jars-Noir !

Sève orage, sève offense, sot mirage de puissance

La Petite-Oie-Triste et le Bel-Oison realisent la gravite de leur geste

Trancher la vie d'un arbre est un pesant pouvoir...
Le saule a disparu, les deux oisons douchés en découvrent la souche.
La Petite-Oie-Triste pleure, les sanglots lui tordent la bouche : "il... il faut que je reste. Je dirai au Jars-Noir...
je lui expliquerai les raisons de mon geste" dit-elle au Bel-Oison qui réfléchit aussi, à toute vitesse,
mais sans trouver de solution, et dit : "oui... non... euh... non ! vole ! pars ! s'il sent ta présence, il nous séparera... j'inventerai un bobard !"

Coque thé, coque ivoire, fuite folle dérisoire

Le Jars-Noir pleure son saule perdu

Le Jars-Noir rentre au nid et se rend au jardin, sans que le Bel-Oison ait pu le préparer.
Sous le choc imprévu de la disparition de son saule choyé, il reste d'abord muet,
puis se cache la tête dans le creux de ses ailes et lâche son chagrin.
Bientôt il a compris, et toute la maison retentit de son cri :
BEL-OISON ! BEL-OISON ! 

Tresse ébène, tresse blonde, se tord quand le tonnerre gronde

 

Caillou brun, caillou lime, notre histoire s'envenime,
Caillou lime, caillou brun, veux-tu entendre la fin ?

 

 

 

 

 

Publié dans Le Conte de la Petite-Oie-Triste

voir les commentaires (5)   ajouter un commentaire commentaires